RDC-Académie des Beaux Arts : Clariss Marini, l’artiste se dévoile et parle de son œuvre

Il est d’une évidence très soutenue et renforcée que, la République Démocratique du Congo est une terre et une réserve des prodiges à tout point de vue. Adubang’o Marini Clarisse en fait partie. Cette dernière est artiste peintre de fulgurance gigantesque et enseignante à l’Académie des Beaux Arts.
Kinshasa, le 28 février 2012 (COM)- La peinture est son art de prédilection, lequel art est exercé pour influencer en bien la société congolaise dans laquelle elle vit. Pour l’artiste, la femme est un bon instrument pour véhiculer un message. Son nom c’est Marini Clarisse, qui excelle dans la peinture dix ans durant. Elle a décroché son diplôme aux humanités artistiques en peinture puis, à l’université, Marine est allée embrasser la communication visuelle toujours à l’Académie des Beaux Arts.
Après avoir obtenu son diplôme de Graduat, cette professionnelle du pinceau s’est remise totalement à la peinture. Grâce à ses facultés intellectuelles très costauds en tant qu’étudiante ; dont les plus en vue sont ponctuées par différentes distinctions réalisées, elle a été acceptée comme professeur assistant à l’Académie des Beaux Arts. Un moment le plus pathétique de sa vie.
Dans sa carrière de peintre, Marini a eu à évoluer avec les danseurs au sien du Ballet de Kinshasa, avec lesquels elle est allée représenter la RDC lors du cinquième jeu de la francophonie en 2005. Cette digne fille du pays vient d’initier depuis le 18 février, une exposition des œuvres d’art au Musée National de Kinshasa dénommée « Accomplissement ». Au menu, peinture et sculpture. Pour son compte, Clariss a mis à la portée de son public, 26 toiles inspirées et éloquentes. Lesquelles toiles regorgent différents messages dont l’objectif concret est l’accomplissement c’est-à-dire la réussite.
« Au tour d’un repas », est l’une de ses œuvres. Dans cette toile, l’auteur met en exergue deux femmes assises autour d’un repas copieux, dont l’une habillée légèrement et l’autre habillée de manière décente qui prodiguait des conseils à sa compagne. Du point de vue de Marini, la femme en tenue légère est symbole d’une société qui est entrain de perdre ses valeurs. Pour quoi autour d’un repas ? Clarisse estime qu’un ventre affamé n’a point d’oreilles. D’où, ce tableau illustre la société qui a besoin d’être remise dans un état très confortable, pour qu’elle observe à la lettre les conseils qu’on lui prodigue.
S’agissant de la question de savoir si la culture peut être facteur du développement de son pays, la fulgurante peintre pense que, cet ensemble des connaissances montrent les richesses enfouies de ce pays aux autres nations. A écouter Marini, un pays peut vivre de la culture à l’instar de l’Egypte qui est devenue un site touristique grâce à sa culture ; cela permet de maximiser les recettes de l’Etat.
Parlant encore de l’artiste, le manque de maisons où sont mises en vente des toiles professionnelles, de peinture à huile de bonne qualité, le déficit de ces éléments oblige l’artiste à importer. Le coût de l’importation s’élève très haut. C’est à ce niveau que se trouvent les difficultés. Si pour les poètes et hommes de science la nature et l’expérience paraissent comme une source d’inspiration, pour Marini Clarisse, Dieu est sa source véritable d’inspiration. A propos de son projet, l’artiste veut devenir grande dans son art de prédilection, qui est la peinture. La messe est dite !
Marcel KATONIA
En direct de la France Bravo Marini